Earl Au Village Du Chiot

Earl Au Village Du Chiot Golden Retriever

Golden Retriever

LE GOLDEN RETRIVER

LE GOLDEN RETRIVER

Le Golden retriever est très réceptif à l’éducation. Les principes de base sont les mêmes qu’avec tout chien, mais les apprentissages, que ce soit pour l’obéissance de base ou le travail, sont à mener avec un tact particulier, le Golden étant réputé « sensible », davantage par exemple que le Labrador ; c’est-à-dire, concrètement, qu’il a besoin d’un maître positif, attentif, débonnaire, qui ne se contente pas d’une brève caresse avant la distribution de la gamelle et ne passe pas son temps à le rabrouer systématiquement dès qu’il a été chercher, atavisme oblige, la moindre pantoufle. Même si la grande majorité des sujets n’est pas utilisée dans la fonction d’origine, le goût de rapporter est en effet toujours bien présent dans le cheptel ; transporter des objets est le jeu favori du chiot comme de l’adulte, et nombre de sujets ont d’ailleurs un rapport naturel : commode pour récupérer la pantoufle !

Ainsi, le Golden est facile à éduquer, tout en n’aimant pas se faire houspiller à voix forte, au risque de se bloquer. Dans la même optique, s’il ne se situe pas en dehors du code social hiérarchique canin et qu’il ne convient pas de l’en dispenser au prétexte de sa douceur, point trop n’en faut : un Golden n’est pas censé basculer sur le dos dès qu’on s’adresse à lui. Le chiot de 2 mois qui regarde son maître, pétillant d’intelligence et d’envie de bien faire, doit rester un chien joueur, gai et allègre en toutes circonstances.

Il s’agit donc d’éviter de le stresser en haussant le ton, et de faire preuve de calme, de patience et de constance dans l’attitude que l’on a et les ordres que l’on donne. A chien délicat, maître de même. Puisqu’il comprend vite et que faire plaisir à son maître est son bonheur, il faut profiter de ces belles dispositions pour l’amener en douceur à ce que l’on veut. La sensibilité du Golden n’est pas un inconvénient si l’on comprend bien sa psychologie : c’est une marque de sa haute aptitude à se couler dans les souhaits du maître. Même si on le lui fait pas pratiquer de discipline sportive ou utilitaire, laisser totalement ses talents en friche serait dommage : on peut lui faire accomplir quelques tâches qui le font sentir utile, même s’il s’agit simplement de rapporter le courrier, les œufs du poulailler (ce qui permet à l’occasion de se rendre compte à quel point il a la dent douce), ou de porter un panier.  

Dans le rôle du chien de famille, c’est bien le parangon de gentillesse tant vanté : il a la tendresse très démonstrative, couvant les jeunes enfants avec amour, s’amusant avec enthousiasme avec les grands. Sa bonhomie, le Golden n’en fait pas profiter que ses maîtres. Ce n’est en rien un chien de garde et il n’est pas fait pour dissuader des intrus. Il est naturellement affable avec tout le genre humain, sur son territoire et en dehors. C’est le cas aussi avec ses congénères, n’étant guère porté à l’affrontement. En cas de cohabitation avec une race plus dominante, il ne fait en général aucune difficulté à laisser à son compagnon le statut de patron des chiens. Entre copains Golden, les signes extérieurs de la hiérarchie sont peu marqués. En contexte d’élevage, la vie commune est également très paisible, et même les mâles cohabitent dans l’harmonie.